Thomas : « Marina est franco-espagnole. Elle est née à Madrid, mais elle passe ses vacances d’été à Marbella depuis plus de vingt ans maintenant. Une grande partie de sa famille habite là-bas.
Même si on est en couple -que- depuis 4 ans, je la connais depuis que nous avons 13 ans. Elle m’a souvent partagé des photos de ses vacances d’été là-bas, de ses endroits préférés et je sais à quel point cet endroit est pour elle un havre de paix qu’elle a besoin de retrouver chaque année.
Quand j’ai décidé de sauter le pas, le lieu et le moment étaient donc évidents. C’était symboliquement important pour moi d’y faire ma demande et puis j’avoue que la mer, les palmiers, le soleil nous correspondent bien !
Le problème, c’est que j’ai pris ma décision… en décembre ! J’ai donc dû attendre huit longs mois jusqu’à notre départ, au mois d’août, dans le secret absolu… Je ne sais toujours pas comment j’ai réussi à tenir surtout que souvent elle me sondait pour savoir ce que je pensais du mariage (quand elle a une idée en tête…), au point que j’ai fini par lui mentir et lui dire que je ne voulais pas me marier ! Un pieu mensonge… qui en valait vraiment la peine ! »
Photographies : Marina Croux et Thomas Pedretti
Où et comment s’est déroulée votre demande en fiançailles ?
Marina : « On avait laissé la grisaille parisienne derrière nous et on venait d’arriver à Marbella. À peine le temps de poser nos valises que Thomas me disait déjà « Et si demain on se faisait un petit-déjeuner sur la plage au lever du soleil ? ». Non pas qu’il n’organise jamais rien mais je m’avoue agréablement surprise par son initiative, j’ai immédiatement dit oui, même cela impliquait de se lever tôt en vacances !
Puisqu’il m’avait clairement dit qu’il ne voulait pas se marier, sur le moment je ne me suis douté de rien. Mais quand au petit matin, je l’ai vu mettre une chemise pour aller à la plage, insister pour qu’on se trimballe des jolies tasses de thé et surtout, se prendre la murette du parking avec la voiture de location tellement il était stressé de louper le lever du soleil, j’ai fini par me dire que quelque chose clochait !
Il m’a fait sa demande avec les premiers rayons du soleil, sur le ponton du Marbella Club. Plus tôt dans l’année, il avait signé ma carte d’anniversaire en écrivant « Je te demande de me faire confiance ». Alors quand je l’ai entendu dire « Tu te souviens que je t’avais demandé de me faire confiance ? », d’un coup, mon cœur a fait un bond, je me suis retournée et je l’ai vu à genoux… j’étais sous le choc !
La lumière était magnifique, c’était un moment suspendu, tout semblait si calme et apaisé. On était seuls au monde, ou du moins c’est ce que je croyais… J’ai appris plus tard que toute ma famille était au courant de la demande de Thomas et pire, que mes sœurs s’étaient cachées plus loin sur la plage pour nous espionner ! »
Quelles ont été vos réactions lors de la demande ?
Thomas : « Je crois que la réponse de Marina a été « Tu n’es pas sérieux ?! Attends… mais ça veut dire que tu m’as menti ?! ». Effet de surprise garanti ! Pour me rattraper, je lui ai offert les lettres que j’avais rédigées pour elle à chaque moment important des huit mois précédents : du jour où j’ai pris la décision, jusqu’à l’annonce à ses parents, en passant par les rendez-vous avec l’équipe de Pérouse.
J’étais soulagé de ne pas avoir fait tomber la bague dans la mer, entre les lattes du ponton – j’avoue en avoir fait un cauchemar la nuit précédente - et que tout se soit passé comme je l’espérais (bon, sauf pour la voiture… dommage collatéral !). »
Marina : « On avait du mal à réaliser qu’après toutes ces années, tous les obstacles, les non-dits, on était tous les deux, ensemble, debout sur ce ponton que je connais si bien, les traits encore tirés par la fatigue à se dire qu’on allait se dire oui pour la vie. Incroyable ! Il y a eu des larmes, évidemment. C’était intense pour tous les deux ! Finalement, les tasses n’ont servi à rien, on n’a même pas touché au petit-dej ! »
Photographies : Marina Croux et Thomas Pedretti
Quel était votre premier voyage ensemble ? Quel souvenir en gardez-vous ?
Marina : « La première fois qu’on a voyagé ensemble c’était à Etretat. Aucun de nous ne connaissait, on en garde un super souvenir. Les couleurs, la lumière, tout était magnifique. Enfin, tout, sauf la nuit blanche qu’on a passée puisque Thomas, persuadé d’entendre des voix (très probablement celles des voisins de chambre) était convaincu que l’hôtel était hanté !
On a par la suite eu la chance de découvrir ensemble Madrid, Cassis, Séville, Marrakech, Rome et même l’Egypte l’année dernière ! On a adoré toutes ces villes. Sans oublier Marbella, on y revient chaque été et on s’y mariera en septembre prochain ! »
Pourquoi s’être tourné vers Pérouse ? Et pourquoi cette création ?
Thomas : « C’est Marina qui m’a parlé de Pérouse, elle aimait beaucoup le style des créations et le fait qu’elles soient réalisées en or recyclé. Elle m’avait surtout parlé d’une pierre qui l’intriguait particulièrement pour n’en avoir jamais entendu parler, le spinelle gris. J’ai discrètement continué à mener mon enquête avec l’aide d’une de ses sœurs qui m’a appris qu’elle aimait beaucoup le modèle Grenade. Je suis donc parti de ces deux bases. C’était top d’être accompagné et de pouvoir personnaliser les créations pour créer le modèle qui lui ressemble vraiment. »
Photographie : Marina Croux et Thomas Pedretti
Qu’est-ce que cette création vous évoque ?
Marina : « Je ne me l’explique pas vraiment, mais cette bague m’évoque les palmiers de Marbella. J’aime son côté végétal et élégant à la fois. Elle a un côté apaisant, elle me transmet beaucoup de sérénité, je pense que c’est parce que pour moi, elle sera à jamais associée à la mer d’huile de cette aube du mois d’août.
Surtout, on adore tous les deux l’originalité de la pierre grise que les diamants rehaussent à merveille et qui suivant la lumière peut virer au lilas ou au bleu pastel. Je ne pouvais pas rêver mieux ! »
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