Timothée & Jean-Baptiste : La promesse au milieu des glaciers

Nouvelle étape dans notre carnet de voyage avec le récit de Timothée qui revient sur la merveilleuse demande en fiançailles de Jean-Baptiste, au milieu des glaciers islandais.

« Tout d'abord, nous sommes deux grands voyageurs ayant pas mal traversé la planète, moi plutôt dans les nombreuses contrées d'Asie, et Jean-Baptiste dans les destinations plus tropicales des États-Unis et de l'Océanie principalement. Il s'était déjà rendu en Islande lors d'un premier voyage ayant que l'on se rencontre et avait trouvé dans ce pays ce qu'il n'avait trouvé nulle part ailleurs, une liberté immense, des paysages à couper le souffle, sauvages, brutes mais doux et tranquilles à la fois. Puis après notre PACS en 2018, vient naturellement pour Jean-Baptiste l'envie de me faire découvrir cet endroit qui nous ressemble dans nos tempéraments, et toute notre famille et amis nous offre les bases d'un magnifique voyage. Pour des questions malheureuses d'organisation, nous devrons annuler ce voyage, avec une profonde amertume, mais la ferme intention d'y retourner, ce que j'ignorais, c'est que naissait dans la tête de Jean-Baptiste un projet encore plus grand ! 

Photographie : Jean-Baptiste Ducateau

Au fil de notre relation, il nous restera cette profonde déception de n'avoir jamais pu fouler ensemble le sol islandais, alors que nous enchainons d'autres aventures toutes plus enivrantes et folles les unes que les autres. Cependant, pour Jean-Baptiste, il ne retrouvait pas "son" Islande, "sa plus belle merveille sur Terre" et "son endroit où il se sentait le mieux".

L'envie de se marier, de faire évoluer notre histoire, de s'engager et se dévouer l'un à l'autre, tout cela devenait encore plus important pour nous, et c'était évident que nous voulions poursuivre le chemin de la vie ensemble, avec les hauts et des bas qu'il comprend, qu'importe. Mon impatience se faisant grandissante, et la pluie de photo de bague inondant ses messageries, nous décidâmes de nous rendre dans diverses Maisons afin de passer le pas. Jean-Baptiste me connaissant et sachant l'importance de cette bague et l'engagement qu'elle représente, il était hors de question pour lui de choisir seul, sans moi, cette bague qui allait représenter le début d'une ère nouvelle pour nous deux. De fait, et n'ayant pas de choix précis, nous nous laissons porter au fil des créations mais jamais rien ne conviendra véritablement. Ces innombrables possibilités devinrent un fardeau, car les créations sur-mesures ne nous permettaient pas de nous projeter concrètement, pas de bague, que des pierres de tailles et de couleurs différentes, mais à l'inverse, les créations classiques ne coïncidaient pas avec nos émotions du moment, elles étaient "trop accessibles". 

Photographies : Jean-Baptiste Ducateau

Puis, nous nous sommes arrêtés chez Pérouse, car je partais déjà en territoire connu suite à un premier repérage en solitaire quand je me rêvais "fiancée". Nous faisons ensemble la connaissance de Marthe, notre conseillère, qui nous présentera différents modèles, et ce sera le coup de cœur, l'un comme l'autre, pour la bague Vegas. Nous aimons le plat de son anneau, son double anneau permettant de surélever le plateau, nous aimons ces rangées de diamants entourant et renforçant l'éclat de la couleur de la pierre.

« Et surtout, nous tombons amoureux d'une pierre unique ! Marthe nous présente un saphir exceptionnel que nous n'avions rencontré chez aucunes autres Maisons, celui-ci est bleu comme toutes les teintes des mers que sur lesquelles nous avons pu voguer ensemble, mais il est aussi parfois vert en fonction de la luminosité, ce que j’ignorais à ce moment-là, mais me rappellera désormais les grandes prairies islandaises. »

Pour Jean-Baptiste, ces allers-retours entre le vert et le bleu lui rappellent les variations de mon iris selon les heures de la journée. Ce saphir, il brille et scintille au point qu’on ne voit que lui, ce qui rappelle ma personnalité pétillante, alors qu’il sait également rester plus discret par moment, ce qui rappelle plus la sienne. En bref, il est subtil et complexe et on ADORE. C'est décidé, ce sera Pérouse, et Jean-Baptiste a la bonne idée de faire graver à l'intérieur de l'anneau le mot PATIENCE, pour me rappeler que les plus belles choses arrivent à ceux qui savent les attendre, car l'attente rend toute chose plus belle selon- lui, mais aussi pour me taquiner face à ma gestion de mon impatience ! J'étais loin de m'imaginer Ô combien !

Les mois passent et toujours pas de demande, ce qui m’est difficilement compréhensible et alimentera moulte discussions. Mais Jean-Baptiste était en train de peaufiner son plan, et il organisait méticuleusement notre voyage en Islande pour le rendre aussi inoubliable que possible, et me permettre de découvrir le pays à travers ses yeux et ses souvenirs. Pour lui, cela signifia de longue recherche pour ne manquer aucune des merveilles sauvages que peut offrir cette terre de glace et de feu, et trouver SON endroit. Au fil du voyage, les paysages se succèdent et les moments de plaisir où l’amour règne aussi, mais à chaque fois, il manque le petit rien déclencheur qu’il attend pour laisser place à la magie. Pas facile sous la pluie et les bourrasques de vent qui rythment notre quotidien sur place.  

Photographie : Jean-Baptiste Ducateau

Un jour, un 21 juin de cette année 2022, la grisaille étouffe les paysages. La pluie fait son œuvre, les imperméables sont de sortis, les vêtements sont trempés et le froid nous transperce. Fiers d’être là, ensemble, au milieu des éléments et d’une douce hostilité, nous profitons de ce que la nature à a offrir pour explorer d’interminables plages de sable noir ou des canyons immenses remplis d’une mousse « saphir » ! Puis viendra le temps de la découverte des plus grands glaciers d’Europe, si ce n’est du monde ! C’est une première pour moi qui m’émerveille devant le ballet des phoques jouant au milieu des icebergs qui s’entrechoquent avec douceurs. La pluie s’arrête, et le soleil fait son apparition. Le lagon rempli d’iceberg explosa de mille feux, l’enivrante palette de bleu et de blanc, de turquoise et de cyan, va laisser place à la chaleur des derniers rayons du soleil. Les icebergs se pavent de jaune, d’orange et de rouge, le silence règne, interrompu par le grondement des glaces millénaires qui se bousculent, comme pour rappeler que ce moment existe pour de vrai. 

Photographie : Jean-Baptiste Ducateau

J’admire depuis un petit rocher, perdu au milieu de l’eau, ce doux spectacle, inoubliable, féerique et magique. Une voix m’appelle, j’entends mon prénom, et lorsque je me retourne, mon cœur s’inonde en posant les yeux sur Jean-Baptiste, en équilibre sur de petits rochers, tentant laborieusement de ne pas tomber dans l’eau en s’agenouillant. Les mots qu’il prononcera n’appartiennent qu’à nous, mais j’accepte de passer le reste de ma vie à ses côtés, fonder une famille et tout faire pour que nous restions aussi heureux que nous le sommes à cet instant précis, passionnés et complice, surtout lorsqu’il finira par glisser dans l’eau glaciale de ce lagon d’Islande qui restera le seul témoin de notre engagement l’un à l’autre (et les quelques phoques aussi !). L’anecdote voudra également que l’on retienne notre petite bière, dûment savourée sur un petit banc pour voir s’évanouir ce spectacle en même temps que le soleil disparaîtra derrière les volcans enneigés, bercé par les mélodies de notre enceinte diffusant nos musiques préférées, car là aussi, ce jour est particulier pour nous car il célèbre la musique, l’une de nos passions communes. 

Aujourd’hui, nous poursuivons notre engagement en organisant notre union civile prévue pour ce mois de juin 2023, et celle religieuse d’ici à l’été 2024. »

 

Retrouvez la bague de fiançailles de Timothée dans les produits connexes de l'article. 

 

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