Où et comment s’est déroulée votre demande en fiançailles ?

Karine : "Un soir de confinement, Pierre-Yves me dit : « Si nous partions aux Maldives après le confinement ? », je n'y croyais pas tellement, mais quelques jours plus tard, il me relançait. Ni une ni deux, je saute sur l'occasion, et je réserve les billets pour mai 2021, avant qu'il ne change d'avis. Une fois arrivée aux Maldives, destination des lunes de miel, tout le monde nous demandait ce que nous faisons là. J’ai passé les deux premiers jours à blaguer avec les gens de l'hôtel : "C'est notre non-lune de miel, car mon compagnon ne veut pas se marier !".

Le 17 mai 2021, avant le dîner, nous partions prendre quelques photos sur la plage, ce lieu étant tellement magique. Dans notre couple, c'est plutôt moi qui prends les photos. Je faisais donc poser Pierre-Yves sur le bord de mer, nous étions seuls au monde. Soudain, il a pris le téléphone de mes mains, s'est agenouillé, et a sorti quelque chose de sa poche "Karine, acceptes-tu de m’épouser ?" c'est en larmes et tellement surprise que je lui ai répondu "oui". Quelle immense surprise, je ne pensais pas me marier ! Le soir, le personnel du restaurant nous regardait amusé et nous avons eu le droit à la table d'honneur des fiancés."

Pourquoi avoir choisi ce lieu et ce moment pour faire votre demande ?

Pierre-Yves : "Karine a toujours aimé les voyages. L'emmener quelque part est la meilleure façon de lui faire plaisir, et nous étions déjà allés un peu partout (Cuba, Malaisie, Sri Lanka...). Alors pour faire ma demande, il fallait choisir un lieu où graver le souvenir. Les Maldives étaient la destination parfaite pour cela. Le plus difficile était de faire en sorte que Karine ne se doute de rien !"

Pourquoi s’être tourné vers Pérouse ? Et pourquoi cette création ? 

Pierre-Yves : "Le choix d'une bague de fiançailles, c'est comme la décision de se marier, cela se mûrit. J'ai pris le temps de chercher quelque chose qui me plaise vraiment, et surtout, qui plaise à Karine. Je cherchais un solitaire, mais il y avait pléthore de choix. Contrairement à d’autres solitaires, la Venise n'est pas basée sur un anneau rond, mais "ogival", faute d'un meilleur terme - je trouvais ça original et séduisant. J’ai également été séduit par les "tulipes" : les petites branches qui viennent enchâsser le diamant, en forme de pétales." 

Un détail qui vous plaît en particulier sur cette bague ?

Karine : "J'aime tout de ma bague, j'ai d'ailleurs pris une alliance classique en or pour le mariage, afin de ne pas camoufler ma bague de fiançailles. J'aime les petites tulipes qui tiennent le diamant, le solitaire épuré et la forme de l'anneau."

Quel était votre premier voyage ensemble ? Quel souvenir en gardez-vous ? 

Karine : "Voyageuse dans l'âme et grande baroudeuse. En rencontrant Pierre-Yves, celui-ci me dit qu'il n'aime pas particulièrement les vacances ni les voyages. Pourtant, il accepte de me suivre en sac à dos au Kirghizistan. Nous ne savions même pas le situer sur une carte avant de partir ! Notre premier voyage fut celui de tous les défis. Nous sommes partis en randonnée en autonomie pendant deux jours, sans être vraiment, ni l'un ni l'autre, préparés. Malgré les nombreuses péripéties et les conditions laborieuses de cette randonnée, notre couple a survécu, et même très bien, puisque maintenant, c'est Pierre-Yves qui demande à repartir en voyage !"

Pierre-Yves : "Karine m'a emmené au Kirghizistan, en sac à dos. Depuis, nous voyageons toujours aussi loin, mais avec un peu plus de confort. Ma condition de voyage : au moins trois nuits au même endroit avant de repartir."

Qu’est-ce que le voyage représente pour vous ? Et quelle place prend-il dans votre histoire ? 

Karine : "Je voyage depuis que je suis petite, avec mes parents, des amis, au bout du monde ou juste à côté. J'ai eu un gros coup de cœur pour l'Asie, la gentillesse de ses habitants, la nourriture, les paysages... Pour moi, les voyages sont une nécessité à ma bonne humeur ! Je vais de projet voyage en projet voyage.

Nous venons d'avoir un bébé qui a dix mois aujourd'hui. À un mois, elle prenait déjà le train et à quatre mois, nous l'amenions avec nous, en Guadeloupe. J'adore voyager, et encore plus avec bébé et mari à mes côtés ! Je suis tellement contente que Pierre-Yves apprécie désormais voyager. D'autant plus qu'il me laisse carte blanche sur la destination et l'organisation. Sa seule contrainte est de vadrouiller "à la cool", c'est-à-dire, au moins trois nuits au même endroit."

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